Institutrice syndicaliste, secrétaire de la XII° section de la Fédération SFIO de la Seine avant 1921, elle participe à la fondation du PCF. Elle eut aussi alors une réelle activité en défense du droit des femmes : comité des femmes pour la paix permanente, Fédération Féministe Universitaire, manifeste pour le droit de vote de 1919, etc. Elle sera révoquée de son poste pour son activité en 1921 et réintégrée en 1924.

Secrétaire du PCF à la propagande féminine (1920-24) et fondatrice du journal L'Ouvrière, elle quitte le PC dès 1924 avec l'équipe de La Révolution Prolétarienne dirigée par Monatte. Rosmer la convainc de faire partie de la première revue trotskyste française, La Vérité. Elle s'efface peu à peu à partir de 1925.