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(1854-1940)
L'un des principaux militants qui introduisirent le marxisme en France, avec J. Guesde et P. Lafargue.
Deville grandit à Tarbes dans une famille républicaine et socialiste. Il suit avec sympathie la Commune de Paris, puis s'installe à Toulouse en octobre 1871, où il fait partie de la section locale de l'Internationale ét défend les thèses de Marx contre les partisans de Bakounine.
Arrêté le 15 septembre 1878 avec J. Guesde pour leur participation à un congrès ouvrier interdit, ils sont emprisonnés a Sainte-Pélagie et y co-signent avec d'autres le "Programme et Adresse des socialistes-révolutionnaires de France".
En 1879, Deville fût l'un des fondateurs du Parti Ouvrier Français de J. Guesde. Il publia aussi de nombreux ouvrages : un abrégé du Capital : "évolution du Capital", précédé de "aperçu du socialisme scientifique" (1884), "la femme et l'amour d'après H. de Balzac" (1888), "principes socialistes" (1896).
"Modérantiste intransigeant" selon le mot de Jaurès, il approuve la participation de Millerand au gouvernement Waldeck-Rousseau (1899). Elu deux fois député de Paris, il est battu en mai 1906 et se retire alors de la vie militante.
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