(1897-1973)
Instituteur espagnol, d'abord syndicaliste révolutionnaire et secrétaire régional de la C.N.T. anarchiste en Aragon. Délégué aux 1° et 3° Congrès de l’Internationale syndicale rouge (I.S.R.), il fonde les Comités Syndicalistes Révolutionnaires (défenseurs du maintien de la C.N.T. au sein de l’I.S.R.) en 1922, adhère au P.C.E. en 1924 et en devient très vite secrétaire général avant d’être arrêté en janvier 1925. Ses partisans accusent le Secours rouge et la nouvelle direction de ne rien faire pour aider Maurin et les autres prisonniers communistes, tirant au contraire profit de la situation pour des manœuvres fractionnelles. Bien qu’acquitté depuis un an, Maurin n’est libéré que fin 1927 et l’I.C. refuse son exclusion demandée par la direction du P.C.E. Exclu finalement en 1930, Maurin fonde au début des années 30 en 1931 le Bloc Ouvrier et Paysan qui sera le noyau du Parti Ouvrier d'Unification Marxiste. Seul député du parti en 1936, il est capturé par les franquistes au début de la guerre civile et ne sera libéré qu'en 1946. Il part alors en exil et se retire de la politique active. |