Source : numéro 13 du Bulletin communiste (deuxième
année), 31 mars 1921, précédé de l'introduction suivante : |
(Fin avril 1918)
Le fait que le gouvernement exige maintenant et de suite de nouveaux impôts, et précisément ceux-ci prouvent combien il se sent fort — ou tout au moins combien il se sentait fort, au moment où il présentait ces projets de loi ; — combien il est (ou était) certain de pouvoir jeter encore un défi aux masses, sans danger pour la guerre victorieuse de l'Allemagne. Et si ces projets ont pour but de remplir les caisses de l'Etat totalement épuisées malgré les émissions insensées de papier-monnaie, ils ont aussi pour but, et tout d'abord, de créer un état d'esprit favorable au programme du parti patriote et à l'exigence d'une forte contribution de guerre. Cet accroissement du poids des impôts est destiné, dans l'espoir de ceux qui les préconisent, à faire sentir à la population les difficultés du temps de guerre et à susciter chez elle l'exigence unanime d'en rejeter tous les fardeaux sur les ennemis.
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