1867

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Le Capital - Livre premier

Le développement de la production capitaliste

Karl MARX

VII° section : Accumulation du capital

Chapitre XXV : Loi générale de l’accumulation capitaliste


V. - Illustration de la loi générale de l'accumulation capitaliste

a) L'Angleterre de 1846 à 1866.

Aucune période de la société moderne ne se prête mieux à l'étude de l'accumulation capitaliste que celle des vingt dernières années [1] : il semble qu'elle ait trouvé l'escarcelle enchantée de Fortunatus. Cette fois encore, l'Angleterre figure comme le pays modèle, et parce que, tenant le premier rang sur le marché universel, c'est chez elle seule que la production capitaliste s'est développée dans sa plénitude, et parce que le règne millénaire du libre-échange, établi dès 1846, y a chassé l'économie vulgaire de ses derniers réduits. Nous avons déjà suffisamment indiqué (sections III et IV) le progrès gigantesque de la production anglaise pendant cette période de vingt ans, dont la dernière moitié surpasse encore de beaucoup la première.

Bien que dans le dernier demi‑siècle la population anglaise se soit accrue très considérablement, son accroissement proportionnel ou le taux de l'augmentation a baissé constamment, ainsi que le montre le tableau suivant emprunté au recensement officiel de 1861 :

Taux annuel de l’accroissement de la population
de l’Angleterre et de la Principauté de Galles en nombres décimaux 

1811-1821

1,533

1821-1831

1,446

1831-1841

1,326

1841-1851

1,216

1851-1861

1,141

Examinons maintenant l'accroissement parallèle de la richesse. Ici la base la plus sûre, c'est le mouvement des profits industriels, rentes foncières, etc., soumis à l'impôt sur le revenu. L'accroissement des profits imposés (fermages et quelques autres catégories non comprises) atteignit, pour la Grande-Bretagne, de 1853 à 1864, le chiffre de cinquante quarante-sept pour cent (ou 4,58 % par an en moyenne [2]), celui de la population, pendant la même période, fut de douze pour cent. L'augmentation des rentes imposables du sol (y compris les maisons, les chemins de fer, les mines, les pêcheries, etc.) atteignit, dans le même intervalle de temps, trente‑huit pour cent ou trois cinq douzièmes pour cent par an, dont la plus grande part revient aux catégories suivantes :

Excédent du revenu annuel de 1864 sur 1863

 

 

 Augmentation par an (%). 

Maisons

38,60

3,50

Carrières

84,76

7,70

Mines

68,85

6,26

Forges

39,92

3,63

Pêcheries

57,37

5,21

Usines à gaz

126,02

11,45

Chemins de fer

83,29

7,57

Si l'on compare entre elles, quatre par quatre, les années de la période 1853‑1864, le degré d'augmentation des revenus s'accroît continuellement; celui des revenus dérivés du profit, par exemple, est annuellement de un soixante-treize pour cent de 1853 à 1857, de deux soixante-quatorze pour cent pour chaque année entre 1857 et 1861, et enfin de neuf trente pour cent entre 1861 et 1864. La somme totale des revenus imposés dans le Royaume‑Uni s'élevait en 1856 à trois cent sept millions soixante-huit mille huit cent quatre-vingt-dix-huit livres ster­ling, un 1859 à trois cent vingt-huit millions cent vingt-sept mille quatre cent seize livres sterling, en 1862 à trois cent cinquante et un millions sept cent quarante-cinq mille deux cent quarante et une livres sterling, en 1863 à trois cent cinquante‑neuf millions cent quarante-deux mille huit cent quatre-vingt-dix-sept livres sterling, en 1864 à trois cent soixante-deux millions quatre cent soixante-deux mille deux cent soixante‑dix‑neuf livres sterling, en 1865 à trois cent quatre‑vingt‑cinq millions cinq cent trente mille vingt livres sterling [3].

La centralisation du capital marchait de pair avec son accumulation. Bien qu'il n'existât aucune statistique agricole officielle pour l'Angleterre (mais bien pour l'Irlande), dix comtés en fournirent une volontairement. Elle donna pour résultat que de 1851 à 1861 le chiffre des fermes au‑dessous de cent acres était descendu de trente et un mille cinq cent quatre-vingt-trois à vingt-six mille cinq cent soixante-sept, et que, par conséquent, cinq mille seize d'entre elles avaient été réunies à des fermes plus considérables [4]. De 1815 à 1825, il n'y avait pas une seule fortune mobilière, assujettie à l'impôt sur les successions, qui dépassât un million de livres sterling; il y en eut huit de 1825 à 1855 et quatre de 1856 au mois de juin 1859, c'est‑à‑dire, en quatre ans et demi [5]. Mais c'est surtout par une rapide analyse de l'impôt sur le revenu pour la catégorie D (profits industriels et commerciaux, non compris les fermes, etc.), dans les années 1864 et 1865, que l'on peut le mieux juger le progrès de la centralisation. Je ferai remarquer auparavant que les revenus qui proviennent de cette source payent l'income tax à partir de soixante livres sterling et non au‑dessous. Ces revenus imposables se montaient, en 1864, pour l’Angleterre, la principauté de Galles et l'Écosse, à quatre‑vingt‑quinze millions huit cent quarante quatre mille deux cent vingt-deux livres sterling, et en 1865 à cent cinq millions quatre cent trente-cinq mille cinq cent soixante-dix‑neuf livres sterling [6]. Le nombre des imposés était, en 1864, de trois cent huit mille quatre cent seize individus, sur une population totale de vingt-trois millions huit cent quatre-vingt‑onze mille neuf, et en 1865 de trois cent trente-deux mille quatre cent trente et un individus, sur une population totale de vingt-quatre millions cent vingt-sept mille trois. Voici comment se distribuaient ces revenus dans les deux années :

Année finissant le 5 avril 1864
Année finissant le 5 avril 1865
Revenus
Individus
Revenus
Individus

₤ 95 844 222

308 416

₤ 105 435 738

332 431

₤ 57 028 289

23 434

₤ 64 554297

24 265

₤ 36 415 225

3 619

₤ 42 535 576

4 021

₤ 22 809 781

832

₤. 27 555 313

973

₤ . 8 844 752

91

₤ 11 077 288

107

Il a été produit en 1855, dans le Royaume‑Uni, soixante et un millions quatre cent cinquante-trois mille soixante‑dix‑neuf tonnes de charbon d'une valeur de seize millions cent trente-trois mille deux cent soixante-sept livres sterling, en 1864 : quatre-vingt-douze millions sept cent quatre‑vingt‑sept mille huit cent soixante-treize tonnes d'une valeur de vingt-trois millions cent quatre-vingt-dix-sept mille neuf cent soixante-huit livres sterling, en 1855 : trois millions deux cent dix‑huit mille cent cinquante-quatre tonnes de fer brut d'une valeur de huit millions quarante-cinq mille trois cent quatre‑vingt‑cinq livres sterling, en 1864 : quatre millions sept cent soixante-sept mille neuf cent cinquante et une tonnes d'une valeur de onze millions neuf cent dix-neuf mille huit cent soixante‑dix‑sept livres sterling. En 1854, l'étendue des voies ferrées ouvertes dans le Royaume‑Uni atteignait huit mille cinquante‑quatre milles, avec un capital s'élevant à deux cent quatre‑vingt‑six millions soixante-huit mille sept cent quatre-vingt-quatorze livres sterling; en 1864, cette étendue était de douze mille sept cent quatre‑vingt‑neuf milles, avec un capital versé de quatre cent vingt-cinq millions sept cent dix-neuf mille six cent treize livres sterling. L'ensemble de l'exportation et de l'importation du Royaume‑Uni se monta, en 1854, à deux cent soixante‑huit millions deux cent dix mille cent quarante-cinq livres sterling, et en 1865 à quatre cent quatre‑vingt‑neuf millions neuf cent vingt-trois mille deux cent quatre‑vingt‑cinq. Le mouvement de l'exportation est indiqué dans la table qui suit :

1846

₤ 58 842 377

1849

₤ 63 596 052

1856

₤ 115 826 948

1860

₤ 135 842 817

1865

₤ 165 862 402

1866

₤ 188 917 563 [7]

On comprend, après ces quelques indications, le cri de triomphe du Registrar Général du peuple anglais : « Si rapide qu'ait été l'accroissement de la population, il n'a point marché du même pas que le progrès de l'industrie et de la richesse [8]. » Tournons­-nous maintenant vers les agents immédiats de cette industrie, les producteurs de cette richesse, la classe ouvrière. « C'est un des traits caractéristiques les plus attristants de l'état social de ce pays, dit M. Gladstone, qu'en même temps que la puissance de consommation du peuple a diminué, et que la misère et les privations de la classe ouvrière ont augmenté, il y a eu une accumulation croissante de richesse chez les classes supérieures et un accroissement constant de capital [9]. » Ainsi parlait cet onctueux ministre à la Chambre des communes, le 14 février 1843. Vingt ans plus tard, le 16 avril 1863, exposant son budget, il s'exprime ainsi : « De 1842 à 1852, l'augmentation dans les revenus imposables de ce pays avait été de six pour cent... De 1853 à 1861, c'est‑à‑dire dans huit années, si l'on prend pour base le chiffre de 1853, elle a été de vingt pour cent ! Le fait est si étonnant qu'il en est presque incroyable... Cette augmentation étourdissante (intoxicating) de richesse et de puissance... est entièrement restreinte aux classes qui possèdent..., elle doit être d'un avantage indirect pour la population ouvrière, parce qu'elle fait baisser de prix les articles de consommation générale. En même temps que les riches sont devenus plus riches, les pauvres sont devenus moins pauvres. Que les extrêmes de la pauvreté soient moindres, c'est ce que je ne prétends pas affirmer [10]. » La chute en est jolie ! Si la classe ouvrière est restée « pauvre, moins pauvre » seulement, à proportion qu'elle créait pour la classe propriétaire une « augmentation étourdissante, de richesse et de puissance », elle est restée tout aussi pauvre relativement parlant. Si les extrêmes de la pauvreté n'ont pas diminué, ils se sont accrus en même temps que les extrêmes de la richesse. Pour ce qui est de la baisse de prix des moyens de subsistance, la statistique officielle, les indications de l'Orphelinat de Londres, par exemple, constatent un enchérissement de vingt pour cent pour la moyenne des trois années de 1860 à 1862 comparée avec celle de 1851 à 1853. Dans les trois années suivantes, 1863‑1865, la viande, le beurre, le lait, le sucre, le sel, le charbon et une masse d'autres articles de première nécessité, enchérissent progressivement [11]. Le discours de M. Gladstone, du 7 avril 1864, est un vrai dithyrambe d'un vol pindarique. Il y chante l'art de s'enrichir et ses progrès et aussi le bonheur du peuple tempéré par la « pauvreté ». Il y parle de masses situées « sur l'extrême limite du paupérisme », de branches d'industrie où le salaire ne s'est pas élevé, et finalement il résume la félicité de la classe ouvrière dans ces quelques mots : « La vie humaine est, dans neuf cas sur dix, une lutte pour l'existence [12]. » Le professeur Fawcett, qui n'est point, comme le ministre, retenu par des considérations officielles, s'exprime plus carrément : « Je ne nie pas, dit‑il, que le salaire ne se soit élevé (dans les vingt dernières années), avec l'augmentation du capital : mais cet avantage apparent est en grande partie perdu, parce qu'un grand nombre de nécessités de la vie deviennent de plus en plus chères (il attribue cela à la baisse de valeur des métaux précieux)... Les riches deviennent rapidement plus riches (the rich grow rapidly richer), sans qu'il y ait d'amélioration appréciable dans le bien-être des classes ouvrières... Les travailleurs deviennent presque esclaves des boutiquiers dont ils sont les débiteurs [13]. »

Les conditions dans lesquelles la classe ouvrière anglaise a produit, pendant les vingt à trente dernières années, la susdite « augmentation étourdissante de richesse et de puissance » pour les classes possédantes, sont connues du lecteur. Les sections de cet ouvrage qui traitent de la journée de travail et des machines l'ont suffisamment renseigné à ce sujet. Mais ce que nous avons étudié alors, c'était surtout le travailleur au milieu de l'atelier où il fonctionne. Pour mieux pénétrer la loi de l'accumulation capitaliste, il faut nous arrêter un instant à sa vie privée, et jeter un coup d’œil sur sa nourriture et son habitation. Les limites de cet ouvrage m'imposent de m'occuper ici principalement de la partie mal payée des travailleurs industriels et agricoles, dont l'ensemble forme la majorité de la classe ouvrière [14].

Mais auparavant encore un mot sur le paupérisme officiel, c'est‑à‑dire sur la portion de la classe ouvrière qui, ayant perdu sa condition d'existence, la vente de sa force, ne vit plus que d'aumônes publiques. La liste officielle des pauvres, en Angleterre [15], comptait, en 1855 : huit cent cinquante et un mille trois cent soixante-neuf personnes, en 1856 : huit cent soixante‑dix-sept mille sept cent soixante-sept, en 1865 : neuf cent soixante et onze mille quatre cent trente-huit. Par suite de la disette du coton, elle s'éleva, dans les années 1863 et 1864, à un million soixante‑dix‑neuf mille trois cent quatre‑vingt‑deux et un million quatorze mille neuf cent soixante‑dix‑huit personnes. La crise de 1866, qui frappa surtout la ville de Londres, créa dans ce siège du marché universel, plus populeux que le royaume d'Écosse, un surcroît de pauvres de dix-neuf et demi pour cent pour cette année comparée à 1865, de vingt-quatre quatre pour cent par rapport à 1864, et un accroissement plus considérable encore pour les premiers mois de 1867 comparés à 1866. Dans l'analyse de la statistique du paupérisme, deux points essentiels sont à relever. D'une part, le mouvement de hausse et de baisse de la masse des pauvres reflète les changements périodiques du cycle industriel. D'autre part, la statistique officielle devient un indice de plus en plus trompeur du paupérisme réel, à mesure qu'avec l'accumulation du capital la lutte des classes s'accentue et que le travailleur acquiert un plus vif sentiment de soi‑même. Le traitement barbare des pauvres au Workhouse, qui fit pousser à la presse anglaise (Times, Pall Mall Gazette, etc.) de si hauts cris il y a quelques années, est d'ancienne date. Fr. Engels signala, en 1844, les mêmes cruautés et les mêmes déclamations passagères de la « littérature à sensation ». Mais l'augmentation terrible à Londres, pendant les derniers dix ans, des cas de morts de faim (deaths of starvation), est une démonstration évidente, « sans phrase », de l'horreur croissante des travailleurs pour l'esclavage des Workhouses, ces maisons de correction de la misère.


Notes

[1] Ceci a été écrit en mars 1867.

[2]Tenth Report of the Commissioners of H. M.'s Inland Revenue. Lond. 1866, p. 38.

[3] Ces chiffres sont suffisants pour permettre d'établir une comparaison, mais, pris d'une façon absolue, ils sont faux, car il y a annuellement peut-être plus de cent millions de livres sterling de revenus qui ne sont pas déclarés. Les commissaires de l'Ireland Revenue se plaignent constamment dans chacun de leurs rapports de fraudes systématiques, surtout de la part des commerçants et des industriels. On y lit, par exemple : « Une compagnie par actions estimait ses profits imposables à six mille livres sterling; le taxateur les évalua à quatre-vingt‑huit mille livres sterling, et ce fut, en définitive, cette somme qui servit de base à l'impôt. Une autre compagnie accusait cent quatre‑vingt‑dix mille livres sterling de profit; elle fut contrainte d'avouer que le montant réel était de deux cent cinquante mille livres sterling, etc. » (L. c., p. 42.)

[4] Census, etc., l. c., p. 29. L'assertion de John Bright que cent cinquante landlord possèdent la moitié du sol anglais et douze la moitié de celui de l'Écosse n'a pas été réfutée.

[5]Fourth Report, etc., of Ireland Revenue. Lond., 1860, p. 17.

[6] Ce sont là des revenus nets, dont on fait cependant certaines déductions que la loi autorise.

[7] En ce moment même (mars 1867), le marché de l'Inde et de la Chine est de nouveau encombré par les consignations des filateurs anglais. En 1866, le salaire de leurs ouvriers avait déjà baissé de cinq pour cent. En 1867, un mouvement semblable a causé une grève de vingt mille hommes à Preston.

[8] Census, etc., l. c., p. 11.

[9] « It is one of the most rnelancholy features in the social state of the country, that while there was a decrease in the consuming power of the people, and an increase in the privations and distress of the labouring class and operatives, there was at the same time a constant accumulation of wealth in the upper classes and a constant increase of capital. »

[10] « From 1842 to 1852 the taxable income of the country increased by six per cent... In the eight years from 1853 to 1861, it had inecreased from the basis taken in 1853, twenty pet cent... The fact is so astonishing as to be almost incredible... This intoxicating augmentation of wealth and power... is entirely confined to classes of property.... it must be of indirect benefit to the labouring population, because it cheapens the commodities of general consumption ‑ while the rich have been growing richer, the poor have been growing less poor ! at any rate, whether the extremes of poverty are less, I do not presurne to say. » (Gladstone, H. of C., 16 avril 1863.)

[11] Voy. les renseignements officiels dans le livre bleu : Miscellaneous stalistics of the Un. Kingdom, part VI. Lond., 1866, p. 260, 273, passim. Au lieu d'étudier la statistique des asiles d'orphelins, etc., on pourrait jeter un coup d’œil sur les déclamations ministérielles à propos de la dotation des enfants de la maison royale. L'enchérissement des subsistances n'y est jamais oublié.

[12] « Think of those who are on the border of that region (pauperism), wages... in others not increased... human life is but, in nine cases out of ten, a struggle for existence. » (Gladstone, Chambre des communes, 7 avril 1864.) Un écrivain anglais, d'ailleurs de peu de valeur, caractérise les contradictions criantes accumulées dans les discours de M. Gladstone sur le budget en 1863 et 1864 par la citation suivante de Molière :
Voilà l'homme, en effet. Il va du blanc au noir,
Il condamne au matin ses sentiments du soir.
Importun à tout autre, à soi‑même incommode,
Il change à tous moments d'esprit comme de mode.
The Theory of Exchanges, etc., Londres, 1864, p. 135.

[13] Il. Fawcett, l. c., p. 67, 82. La dépendance croissante dans laquelle se trouve le travailleur vis-à-vis du boutiquier est une conséquence des oscillations et des interruptions fréquentes de son travail qui le forcent d'acheter à crédit.

[14] Il serait à souhaiter que Fr. Engels complétât bientôt son ouvrage sur la situation des classes ouvrières en Angleterre par l'étude de la période écoulée depuis 1844, ou qu'il nous exposât à part cette dernière période dans un second volume.

[15] Dans l'Angleterre est toujours compris le pays de Galles. La Grande-Bretagne comprend l'Angleterre, Galles et l'Écosse, le Royaume‑Uni, ces trois pays et l'Irlande.


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