1910

Suite à la révolution de 1905, en plein reflux, la social-démocratie russe se réunifie pour un temps.
Mais Lénine comprend vite qu'il a hérité "d'un bébé couvert d'abcès" et mène l'offensive...


Notes d'un publiciste

V. I. Lénine

II. La « crise d’unification » à l’intérieur de notre parti


3
Les conditions de l’unification et la diplomatie de cénacle

Continuons. L'article publié par la rédaction du Goloss, à propos des résultats du plénum nous oblige à aborder la question du retranchement de la résolution des mots : li­quidationnisme et otzovisme. Dans cet article de la rédac­tion (n°19-20, p.18), on déclare avec une... témérité in­connue (si ce n'est pas chez les gens du Goloss) que le terme de « liquidateur » est élastique, qu'il s'est révélé « généra­teur de toutes sortes de malentendus » (sic !!), etc., et que c'est pour cette raison que « le Comité central a pris la décision de retrancher ce terme de la résolution ».

Comment qualifier une telle version de la décision prise par le Comité central de retirer le terme considéré, alors que les rédacteurs du Goloss ne peuvent ignorer qu'elle est contraire à la vérité ? Qu'espéraient donc ces rédacteurs, dont deux ont assisté au plénum et connaissaient l'« histoire » du retranchement ? Espéraient-ils qu'ils ne seraient pas démasqués ?

A la commission chargée d'élaborer la résolution, la Majorité s'était prononcée pour le maintien du terme. Sur les deux mencheviks qui faisaient partie de la commission, l'un (Martov) se prononça pour le retranchement, l'autre (qui, à maintes reprises, avait penché vers la position de Plékhanov ) se prononça contre. Au plénum, tous les nationaux (2 Polonais+2 bundistes+1 Letton) auxquels se joignit Trotsky firent la déclaration suivante :

« Considérant qu'il serait, au fond, souhaitable de désigner sous le nom de « liquidationnisme » la tendance dont parle la résolution et contre laquelle il est indispensable de lutter, vu, d’autre part, la déclaration des camarades mencheviks selon laquelle ils estiment eux aussi nécessaire de lutter contre cette tendance, mais jugent que l'usage de ce terme dans la résolution revêt un caractère fractionniste, dirigé contre eux, mencheviks, - nous nous prononçons pour l'exclusion du terme hors de la résolution, dans le but de couper court à toutes difficultés inutiles, susceptibles de nuire à l'unification du parti. »

Ainsi, la majorité du Comité central, y compris, justement, tous les éléments non fractionnistes, fait savoir par écrit que le mot « liquidationnisme » est, au fond, justifié, et qu'il est nécessaire de lutter contre la tendance liquidatrice, tandis que la rédaction du Goloss explique que le terme a été retranché pour son impropriété intrinsèque !!

La majorité du Comité central, y compris justement tous les éléments non fractionnistes, fait savoir, par écrit, qu'elle consent à retrancher le terme, cédant par là aux instances des mencheviks (ou, plus exactement : capitulant devant leur ultimatum, car les mencheviks avaient fait savoir que, dans le cas contraire, la résolution ne serait pas adoptée à l'unanimité), en raison de l'engagement pris par eux de « lutter contre cette tendance », tandis que la rédaction du « Goloss » écrit : la résolution a apporté une « réponse non équivoque à la question d'une prétendue « lutte contre liquidationnisme » (p.18, ibid.) !!

Au plénum, on promet de s'amender, on demande : n'employez pas « un terme dirigé contre nous », car, à partir d'aujourd'hui, nous allons entrer nous-mêmes en lutte contre cette tendance, - tandis que, dans le premier numéro du Goloss paru après le plénum, on taxe de « prétendue lutte » le combat dirigé contre le liquidationnisme.

Il est clair que nous avons là, de la part des gens du Goloss, un revirement total et décisif, en faveur du courant liquidateur, revirement qui devient compréhensible si l'on considère comme un tout, comme un ensemble cohérent et déterminé ce qui s'est passé après le plénum, notamment les interventions de Nacha Zaria, du Vozrojdénié et des messieurs du genre de Mikhaïl, Iouri, Roman et Cie. Nous aurons l'occasion de reparler de ce problème et il nous faudra montrer alors tout ce qu'il y a de superficiel dans le point de vue de Trotsky, qui est enclin à tout mettre sur le compte de la « violation des obligations morales et politiques » (résolution de Vienne), alors que, visiblement, nous sommes en présence, non pas d'une « violation des obligations » imputables à tel groupe ou à telle personne, non pas d'un fait d'ordre moral ou juridique, mais bien d'un acte politique, à savoir : la fusion des légalistes antiparti de Russie.

Il y a lieu, maintenant, de nous arrêter sur une autre question, celle des causes et de la signification de l'acte par lequel le plénum a exclu de la résolution le terme de liquidationnisme. Il serait faux d'expliquer la chose en la mettant exclusivement sur le compte du zèle excessif de conciliateurs comme Trotsky, lonov et Cie. Un autre facteur a joué aussi son rôle. En effet, un nombre considérable de décisions du plénum ont été prises non pas selon le principe habituel de la subordination de la minorité à la majorité, mais selon le principe d'un accord entre les deux fractions, bolchévique et menchévique, conclu grâce à la médiation des nationaux. C'est sans doute à cette circonstance que fait allusion le camarade lonov, lorsqu'il écrit, dans les Echos du Bund : « Les camarades qui s'accrochent actuellement à des questions de forme, savent parfaitement de quelle manière se serait achevé le plénum, s'il avait adopté un point de vue formel. »

Dans ce passage, le camarade Ionov s'exprime au moyen d'allusions. Tout comme Trotsky, il estime que cette manière d'exposer ses idées est particulièrement « délicate », non fractionnelle et spécifiquement pro-parti. En fait, nous avons là un échantillon du mode d'action des diplomates de cénacle, mode d'action qui n'apporte rien que de nuisible au parti et à l'esprit de parti. Ces allusions ne sont pas comprises par certains; chez d'autres, elles suscitent la curiosité; chez d'autres encore, elles donnent lieu à des commérages et des mouchardages. C'est pourquoi il y a lieu de transcrire au clair les allusions d'lonov. S'il ne veut pas dire que le plénum s'est efforcé sur certain nombre de questions d'arriver à un accord (et non à une simple résolution par la voie majoritaire), nous l'invitons alors à s'exprimer de manière plus claire et à ne pas induire en tentation les commères de l'étranger.

Si, par contre, lonov veut parler de l'accord intervenu au plénum entre les fractions, alors ce qu'il dit contre les « camarades qui s'accrochent actuellement à des questions de forme », nous révèle un trait supplémentaire des prétendus conciliateurs qui, en fait, apportent une aide cachée aux liquidateurs.

Un certain nombre de résolutions unanimes ont été adoptées au plénum après accord entre les fractions. Pourquoi était-ce nécessaire ? Parce que les rapports entre fractions équivalaient en fait à une scission, et que, chaque fois qu'il y a scission, la discipline du collectif entier (en l'espèce, le parti) est toujours et inévitablement sacrifiée à la discipline d'une partie du collectif (en l'espèce, la fraction).

Les rapports étant ce qu'ils sont en Russie, au sein du parti, l'unité ne pouvait être atteinte qu'au moyen d'un accord entre les fractions (entre toutes les fractions, ou seulement entre les principales, entre des parties de ces fractions, ou entre les fractions complètes, c'est là une autre question). D'où la nécessité d'un compromis, c'est-à-dire de concessions sur certains points non reconnus par la majorité, mais exigés par la minorité. L'exclusion du terme « liquidationnisme » hors de la résolution représente l'une de ces concessions. Une illustration particulièrement claire du caractère de compromis dont sont empreintes les résolutions du plénum est fournie par la transmission conditionnelle par les bolcheviks de leur patrimoine fractionnel à des tiers. Une fraction du parti transmet sous conditions son patrimoine à des tiers (appartenant à la social-démocratie internationale), lesquels doivent décider s'il convient de remettre cet argent au Comité central ou bien le rendre à la fraction. Le caractère tout à fait inhabituel de cette convention, inconcevable dans un parti normal, non scindé, montre clairement sous quelles conditions les bolcheviks ont accepté un accord. La déclaration des bolcheviks, publiée dans le n°11 de l'Organe central, indique clairement que la condition idéologique et politique essentielle est l'adoption d'une résolution « condamnant le liquidationnisme et l'otzovisme et reconnaissant que la lutte contre ces deux tendances fait partie intégrante de la ligne politique du parti »; que la composition de l'Organe central est l'un des garants de l'application de cette ligne; que la fidélité des mencheviks à leur organe fractionnel et à leur politique fractionnelle donne aux bolcheviks le droit de « réclamer la restitution de l'argent à celui qui en est le détenteur ». Le Comité central a accepté ces conditions en se référant ouvertement dans la résolution sur les centres fractionnels à cette déclaration des bolcheviks.

Ces conditions doivent-elles être observées ou non ? Sont-elles ou non de pure forme ? Le camarade Ionov, qui parle avec dédain du « formalisme », n'a pas compris la différence élémentaire qui existe entre l'accord en tant que base de la convention (c'est-à-dire la condition concernant le transfert de leurs fonds par les bolcheviks, confirmée à l'unanimité par la résolution du Comité central relative aux centres fractionnels) et le respect des conditions formelles de l'accord en tant que base du maintien de l'unité.

Si maintenant, après la résolution unanime du Comité central sur les centres fractionnels, le camarade Ionov traite le « formalisme » par le dédain, ça veut dire qu'il traite aussi par le dédain l'ensemble de la résolution du Comité central sur les centres fractionnels. Le sophisme du camarade lonov se ramène à ce qui suit : la somme des décisions du Comité central ayant été obtenue non seulement par l'adoption de résolutions à la majorité mais également par un accord des tendances antagonistes sur quelques problèmes capitaux, ces décisions ne sont donc plus dorénavant formellement obligatoires, et la minorité est en droit de demander un accord ! Etant donné que les décisions du Comité central comportent un élément d'accord, on peut toujours dénoncer ces décisions, car un accord est chose volontaire !

Un semblable sophisme n'est-il pas une défense mal dissimulée des liquidateurs ?

Mais si les sophismes d'lonov sont tout simplement ridicules, il y a eu, au contraire, dans la tentative du Comité central (du plénum) pour faire le maximum des concessions possibles, un facteur psychologiquement et politiquement correct. Les mencheviks et les otzovistes se sont associés pour attaquer violemment le Centre bolchévique, contre lequel ils ont porté les accusations les plus effrénées. Ce ne sont pas des divergences de principe, mais la « mauvaise volonté » du Centre bolchévique qui, plus que tout autre chose, nous éloigne du parti, ont déclaré mencheviks et otzovistes [16].

C'est là un point très important, qu'il faut éclaircir, sous peine de ne point comprendre pourquoi notre crise d'unification se déroule précisément ainsi, et non pas autrement. Il ne s'est trouvé personne pour défendre le liquidationnisme ou l'otzovisme sur le terrain des principes : ni les mencheviks ni les gens de « Vpériod » n'ont pu se résoudre à adopter pareille attitude. Il y a là des traits observés depuis longtemps déjà dans notre littérature (et relevés maintes fois dans la littérature internationale antiopportuniste), traits qui caractérisent les « critiques » contemporains du marxisme et les critiques d'une tactique effectivement marxiste et qui sont indécision, absence de principes, camouflage de la ligne « nouvelle », protection des représentants conséquents du liquidationnisme et de l'otzovisme. Nous ne sommes pas des liquidateurs, c'est un terme fractionnel, s'écriaient les mencheviks. Nous ne sommes pas des otzovistes, c'est une exagération fractionnelle, leur faisaient écho ceux de « Vpériod ». Et des milliers d'accusations, à propos de tout et de rien jusques et y compris celle d'« action criminelle » (lire : l'expropriation) s'abattaient sur le Centre bolchévique, dans le but d'estomper et de faire passer au second plan les divergences politiques de principe.

A cela, les bolcheviks ont répondu : c'est bien, messieurs, que le Comité central examine toutes vos accusations et « prononce son verdict ». Cinq social-démocrates nationaux font partie du plénum; c'est d'eux que dépend la décision en général et à plus forte raison la décision à l'unanimité. Qu'ils jouent donc le rôle des « juges », qu'ils examinent vos accusations (c'est-à-dire celles des mencheviks et des gens de « Vpériod ») et fassent bon droit de vos griefs à l'égard du Centre bolchévique. Les bolcheviks, sont allés plus loin. Ils ont accepté dans les résolutions le maximum des compromis réclamés par les mencheviks et les gens de « Vpériod ».

Et maintenant, le maximum de concessions dans les résolutions sur la situation des affaires dans le parti et sur la conférence a été fait; toutes les « accusations » ont été examinées et tous les griefs à l'égard du Centre bolchévique ont été satisfaits, conformément à la décision de tous les cinq social-démocrates nationaux.

C'est de cette manière seulement qu'il était possible d'enlever aux adversaires de la ligne pro-parti, c'est-à-dire de la ligne antiliquidatrice, tout prétexte, toute possibilité d'éluder la question sur le plan des principes. Et cette possibilité leur a effectivement été enlevée.

Lorsque, à l'heure actuelle, Axelrod, Martov et Cie dans le « Complément indispensable » et Alexinski et Cie dans la feuille du groupe « Vpériod » tentent de reprendre à nouveau leurs accusations contre le Centre bolchévique, leurs commérages, leurs calomnies, leurs mensonges, leurs insinuations, - ces messieurs ce faisant, se condamnent eux­-mêmes. Que le plénum ait, à l'unanimité, procédé à l'exa­men de toutes leurs accusations, qu'il les ait toutes rejetées et déclarées non avenues dans sa résolution, voilà ce qu’on ne saurait nier, voilà ce que ne sauraient nier nos héros semeurs de zizanie. Sinon, il devient clair pour cha­cun que ceux qui ravivent cette discussion (Axelrod, Mar­tov, Alexinski et Cie) sont tout simplement des maîtres-chanteurs politiques qui, grâce à leurs commérages, espè­rent étouffer les questions de principe. Et c'est bien comme des maîtres-chanteurs politiques que nous les traiterons.

Nous ne nous occuperons de rien d'autre que de la question de l'application par le parti d'une ligne antiliquidatrice et antiotzoviste, laissant Axelrod, Martov et Alexinski se vautrer dans la fange comme bon leur semblera.

Les compromis et les concessions de bolcheviks, leur consentement à des résolutions à bien des égards insuffisamment fermes, étaient choses nécessaires à la clarté de la délimitation sur le plan des principes. Après avoir fait droit à tous les griefs formulés par les mencheviks et les otzovistes et reconnus fondés par la majorité des nationaux [17], les bolcheviks obtinrent finalement que, pour tous les social-démocrates, quelle que fût leur orientation, pour tous, à l'exception des professionnels du chantage, la seule question qui se posât fut celle de l'application d'une ligne de parti antiliquidatrice et antiotzoviste. Il n'y avait pas une personne, dans le parti, à qui l'on refusât la possibilité de participer au travail du parti, de participer à l'application de la ligne; aucun obstacle, aucune circonstance extérieure gênante ne subsistait plus après la résolution dont les social-démocrates nationaux étaient responsables. Et si, à l'heure actuelle, les liquidateurs se manifestent à nouveau et d'une manière plus évidente encore, ils prouvent, par là même que ces difficultés extérieures n'étaient pas autre chose qu'une invention, un trompe-l’œil, une basse combine, un procédé d'intrigants de cénacle.

C'est pourquoi la délimitation et la sélection n'ont véritablement commencé qu'après le plénum; cette sélection a exclusivement lieu à propos de la question de principe la plus importante, celle de la liquidation de notre parti. Ceux des « conciliateurs » qui ont été abasourdis, peinés et surpris par ce fait que la délimitation a commencé après le plénum, ont simplement prouvé, par leur étonnement, qu'ils étaient restés captifs de la diplomatie de cénacle. Un diplomate de cénacle pouvait croire qu'un accord conditionnel avec Martov et Martynov, avec Maximov et le second membre du groupe « Vpériod [18] », mettait fin à toute délimitation, car, pour un diplomate de ce genre, les désaccords de principe n'ont qu'une importance secondaire. Mais pour celui qui, au contraire, considère comme d'importance majeure la question de principe du liquidationnisme et de l'otzovisme, il n'y a rien d'étonnant dans le fait qu'une délimitation strictement conforme aux principes n'ait eu lieu, précisément, qu'après qu'on a eu satisfait à tous les griefs formulés par Martov, Maximov et autres, qu'après que des concessions maximum leur ont été faites sur les questions d'organisation.

Ce qui a lieu dans le parti après le plénum, ne signifie pas un fiasco de l'unification, mais, au contraire, le commencement de l'unification de ceux qui peuvent et veulent travailler dans le parti et selon l'esprit du parti, le commencement, pour le bloc effectivement pro-parti des bolcheviks, des mencheviks pro-parti, des nationaux, des social-démocrates non fractionnistes, le commencement d'une épuration qui doit éliminer les renégats hostiles au parti, les semi-libéraux et les semi-anarchistes [19].


Notes

[16] Cf. l'observation d'lonov : « Le camarade Martov a affirmé au plénum avec une non moindre insistance que « les dangereuses déviations » vers la droite sont une invention de bolcheviks haineux et que l'unique ennemi du parti c'est le Centre bolchévique et son arbitraire fractionnel » (op. cit., p., 22). - (Note de l’auteur).

[17] Rappelons qu'au plénum avaient voix délibérative 4 mencheviks, 4 bolcheviks, 1 représentant de « Vpériod», 1 Letton, 2 bundistes et 2 Polonais, c'est-à-dire que face aux mencheviks et aux gens de « Vpériod », les bolcheviks ne détenaient pas la majorité, même avec l'appoint des Polonais et du Letton; la décision dépendait des bundistes. (Note de l’auteur.)

[18] Il s’agit de V. Chantser.

[19] Entre autres. Pour caractériser le bloc des adeptes du Goloss et de « Vpériod » constitué contre les bolcheviks (bloc tout à fait comparable à celui des jauressistes et des hervéistes constitué contre les guesdistes) , on peut utiliser le fait suivant. Dans le Complément indispensable, Martov se gausse de Plékhanov sous prétexte que celui-ci accorde de l'importance à la composition de la commission scolaire. En fait, Martov dénature les choses. Au plénum, ce même Martov de concert avec tous les mencheviks et Maximov et avec l'aide de Trotsky, a lutté en faveur de la résolution tondant à reconnaître comme école du parti l'école otzoviste de X., avec laquelle le Comité central aurait dû conclure un accord ! Nous avons eu quelque peine à venir à bout de bloc antiparti.
Assurément, dès l'instant où les partisans du Goloss et de « Vpériod » entrent dans le parti, ils ont parfaitement le droit de participer à des blocs. Mais il ne s'agit pas de ce droit, il s'agit des principes, sur lesquels se fonde ce bloc. C’est un bloc de gens sans principes, dirigé contre l'esprit de principe et l'esprit de parti. (Note de l’auteur).


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