1921

Les contributions de Lénine au III° congrès de l'Internationale Communiste - celui de la maturité.


III° congrès de l'Internationale Communiste

Lénine

Thèses du rapport sur la tactique du P.C.R.
Avant-projet


  1. LA SITUATION INTERNATIONALE DE LA R.S.F.S.R.
  2. La situation internationale de la R.S.F.S.R. est caractérisée en ce moment par un certain équilibre qui, pour extrêmement instable qu'il soit, n'en a pas moins créé une conjoncture originale dans la politique mondiale.

    Cette originalité est que, d'une part, la bourgeoisie internationale, remplie d'hostilité et de haine furieuses contre la Russie soviétique, est prête à tout moment à se jeter sur elle pour l'étrangler. D'autre part, toutes les tentatives d'intervention militaire qui ont coûté à cette bourgeoisie des centaines de millions de francs, se sont soldées par un échec complet, ceci, bien que le pouvoir soviétique fût moins fort qu'aujourd'hui, et que les grands propriétaires fonciers et les capitalistes russes eussent des armées entières sur le territoire de la R.S.F.S.R. Dans tous les pays capitalistes l'opposition à la guerre contre la Russie soviétique s'est accentuée à l'extrême, alimentant le mouvement révolutionnaire du prolétariat et gagnant de très larges masses de la démocratie petite bourgeoise. Les querelles d'intérêt entre les différents pays impérialistes se sont aggravées et s'aggravent chaque jour davantage. Le mouvement révolutionnaire se développe avec une vigueur remarquable parmi les centaines de millions d'opprimés de l'Orient. Toutes ces conditions ont fait que l'impérialisme international, quoique bien plus fort que la Russie soviétique, a été incapable de l'étrangler; il a dû momentanément la reconnaître ou la reconnaître seulement à moitié, passer des traités de commerce avec elle.

    Il en est résulté un équilibre extrêmement précaire, extrêmement instable, il est vrai, mais qui cependant permet à la République socialiste, pas pour longtemps, bien entendu, d'exister au milieu de l'encerclement capitaliste.

  3. LE RAPPORT DES FORCES DE CLASSE A L'ÉCHELLE INTERNATIONALE
  4. Devant cet état de choses, le rapport des forces de classe à l'échelle internationale s'est établi comme suit :

    La bourgeoisie internationale n'ayant pas la possibilité de faire la guerre ouvertement à la Russie soviétique, se tient dans l'expectative, à l'affût d'un moment favorable où les circonstances lui permettront de relancer la guerre.

    Partout, dans les pays capitalistes avancés, le prolétariat a déjà formé son avant garde, les partis communistes, qui grandissent et s'acheminent sans discontinuer vers la conquête de la majorité du prolétariat dans chaque pays, en détruisant l'influence des vieux bureaucrates trade unionistes et de l'aristocratie ouvrière d'Amérique et d'Europe, corrompue par les privilèges impérialistes.

    Dans les pays capitalistes, la démocratie petite bourgeoise, dont l'avant garde est représentée par la Il° Internationale et l'Internationale II 1/2, constitue à l'heure actuelle le principal soutien du capitalisme, car son influence s'exerce encore sur la majorité ou une partie considérable des ouvriers et employés de l'industrie et du commerce qui craignent, si la révolution éclate, de perdre leur bien être petit bourgeois relatif, fondé sur les prérogatives dispensées par l'impérialisme. Cependant la crise économique croissante aggrave partout la situation des larges masses; cette circonstance, ajoutée au fait de plus en plus évident que les nouvelles guerres impérialistes sont inévitables avec le maintien du capitalisme, rend ledit soutien de plus en plus précaire.

    Les masses laborieuses des pays coloniaux et semi coloniaux, qui forment l'immense majorité de la population du globe, ont été éveillées à la vie politique dès le début du XX° siècle, notamment par les révolutions de Russie, de Turquie, de Perse et de Chine. La guerre impérialiste de 1914 1918 et le pouvoir soviétique en Russie font définitivement de ces masses un facteur actif de la politique mondiale et de la destruction révolutionnaire de l'impérialisme, bien que la petite bourgeoisie instruite d'Europe et d'Amérique, y compris les chefs de la II° Internationale et de l'Internationale II 1/2, s'obstinent à ne pas le remarquer. Les Indes britanniques ont pris la tête de ces pays; la révolution y monte, d'une part, à mesure que le prolétariat industriel et ferroviaire devient plus nombreux, et d'autre part,, à mesure que les Anglais exercent une terreur plus féroce, multipliant les massacres (Amritsar [1]), les fustigations publiques, etc.

  5. LE RAPPORT DES FORCES DE CLASSE EN RUSSIE
  6. La situation politique intérieure de la Russie soviétique est caractérisée par le fait que, pour la première fois dans l'histoire mondiale, nous n'y voyons exister, depuis un certain nombre d'années, que deux classes : le prolétariat qui a été éduqué pendant des dizaines d'années par une grosse industrie mécanique, très jeune, mais moderne toutefois, et la petite paysannerie qui forme l'énorme majorité de la population.

    Les gros propriétaires terriens et les capitalistes n'ont pas disparu en Russie, mais ils ont été entièrement expropriés, politiquement battus en tant que classe dont les vestiges se cachent parmi les employés des administrations publiques du pouvoir soviétique. Ils ont conservé leur organisation de classe à l'étranger : c'est l'émigration qui compte probablement de 1,5 à 2 millions d'hommes, dispose de plus de cinquante quotidiens appartenant à tous les partis bourgeois et “ socialistes ” (c'est à dire petits bourgeois), des restes d'armée, et entretient des relations étendues avec la bourgeoisie internationale. Ces émigrés travaillent de toutes leurs forces et par tous les moyens à détruire le pouvoir soviétique et à restaurer le capitalisme en Russie.

  7. LE PROLÉTARIAT ET LA PAYSANNERIE EN RUSSIE
  8. Devant une telle situation intérieure, la tâche essentielle du prolétariat de Russie, en tant que classe dominante, est de bien définir et d'appliquer les mesures propres à guider la paysannerie, de s'allier solidement à elle, pour arriver par une longue suite de transitions graduelles à la grosse agriculture collective mécanisée. Cette tâche est singulièrement difficile en Russie, car notre pays est arriéré, et, de plus, entièrement ruiné par sept années de guerre impérialiste et de guerre civile. Mais, même abstraction faite de cette particularité, cette tâche est une des plus difficiles des tâches d'édification socialiste qui se poseront à tous les pays capitalistes, à l'exception peut être de l'Angleterre. Mais, même pour ce pays, il ne faut pas oublier que si la classe des petits fermiers cultivateurs y est très peu nombreuse, en revanche, il y a un pourcentage extrêmement élevé d'ouvriers et d'employés qui mènent une existence petite bourgeoise grâce à l'esclavage auquel sont pratiquement réduits des centaines de millions d'hommes des colonies “ appartenant ” à l'Angleterre.

    Aussi, du point de vue du développement de la révolution prolétarienne mondiale, considéré comme un processus d'ensemble, la signification de l'époque que traverse la Russie est d'expérimenter et vérifier la politique menée par le prolétariat au pouvoir à l'égard de la masse petite-bourgeoise.

  9. L'ALLIANCE MILITAIRE DU PROLÉTARIAT ET DE LA PAYSANNERIE DE LA R.S.F.S.R.
  10. La période 1917 1921 est à la base des rapports justes entre le prolétariat et la paysannerie en Russie soviétique, époque à laquelle l'invasion des capitalistes et des grands propriétaires fonciers, épaulés par toute la bourgeoisie mondiale et tous les partis de la démocratie petite bourgeoise (socialistes révolutionnaires et menchéviks) a créé, affermi et cristallisé l'alliance militaire du prolétariat et de la paysannerie pour défendre le pouvoir soviétique. La guerre civile est la forme la plus critique de la lutte de classe; or, plus cette lutte est critique, et plus vite disparaissent dans ses flammes toutes les illusions et tous les préjugés petits bourgeois, plus la réalité montre avec évidence même aux couches paysannes les plus arriérées que seule la dictature du prolétariat peut les sauver; que les socialistes révolutionnaires et les menchéviks ne sont en fait que les serviteurs des grands propriétaires fonciers et des capitalistes.

    Mais si l'alliance militaire du prolétariat et de la paysannerie a été, et ne pouvait manquer d'être la première forme de leur solide alliance, elle n'aurait pu tenir même quelques semaines sans une certaine alliance économique de ces deux classes. Le paysan recevait de l’État ouvrier toute la terre, il était protégé contre le hobereau, contre le koulak; les ouvriers recevaient des paysans des produits agricoles à titre de prêt, en attendant que la grosse industrie soit relevée.

  11. L'ÉTABLISSEMENT DE RAPPORTS ÉCONOMIQUES NORMAUX ENTRE LE PROLÉTARIAT ET LA PAYSANNERIE
  12. L'alliance des petits paysans et du prolétariat ne pourra devenir absolument normale et stable du point de vue socialiste que le jour où les transports et la grande industrie, parfaitement rétablis, permettront au prolétariat de fournir aux paysans en échange des produits agricoles, tous les objets industriels dont ils ont besoin pour eux mêmes et pour améliorer leurs exploitations. Etant donné la ruine immense du pays, il nous était absolument impossible d'y arriver d'un seul coup. Les réquisitions étaient la mesure la plus accessible à un Etat insuffisamment organisé, pour pouvoir tenir en livrant une guerre incroyablement dure contre les grands propriétaires fonciers. La mauvaise récolte et la disette de fourrages de 1920 ont particulièrement aggravé la misère déjà si dure des paysans, et rendu absolument nécessaire le passage immédiat à l'impôt en nature.

    Un impôt en nature modéré permet tout de suite d'améliorer sensiblement la situation des paysans qui, d'autre part, ont intérêt à augmenter les emblavures et à améliorer la culture.

    L'impôt en nature marque le passage des réquisitions de tous les excédents de blé du paysan, à l'échange socialiste normal des produits entre l'industrie et l'agriculture,

  13. À QUELLES CONDITIONS ET POURQUOI LE POUVOIR DES SOVIETS ADMET LE CAPITALISME ET LE SYSTÈME DES CONCESSIONS
  14. Bien entendu, l'impôt en nature assure au paysan la liberté de disposer des excédents restant après qu'il a acquitté l'impôt. Comme l’État n'est pas à même de fournir au paysan les produits de l'usine socialiste en échange de tous ces excédents, la liberté de vendre ces excédents équivaut nécessairement à la liberté de développer le capitalisme.

    Cependant, dans les limites indiquées, cela ne présente aucun danger pour le socialisme, tant que les transports et la grande industrie demeurent entre les mains du prolétariat. Au contraire, le développement du capitalisme, contrôlé et réglé par l'Etat prolétarien (c'est à dire du capitalisme “ d’État ” pris dans ce sens) est avantageux et indispensable (bien entendu dans une certaine mesure seulement) dans un pays de petits paysans, ruiné et arriéré à l'extrême, puisque ce développement est susceptible de hâter l'essor immédiat de l'agriculture paysanne. Cela est d'autant plus valable pour les concessions : sans procéder à aucune dénationalisation, l’État ouvrier cède à bail telles mines, tels secteurs forestiers, tels puits de pétrole, etc., aux capitalistes étrangers qui lui fourniront un supplément d'outillage et de machines permettant d'accélérer le rétablissement de la grande industrie soviétique.

    En remettant aux concessionnaires une partie de ces précieuses ressources, l’État ouvrier paye sans nul doute tribut à la bourgeoisie mondiale; sans nullement chercher à estomper ce fait, nous devons bien comprendre que nous avons avantage à verser ce tribut, puisqu'il nous permettra de rétablir plus vite notre grande industrie et d'améliorer sensiblement la situation des ouvriers et des paysans.

  15. LES SUCCÈS DE NOTRE POLITIQUE DU RAVITAILLEMENT
  16. La politique du ravitaillement pratiquée par la Russie soviétique de 1917 à 1921 a été sans nul doute très rudimentaire et imparfaite; elle a donné lieu à maints abus. Bien des erreurs ont été commises dans son application. Mais à l'époque elle était somme toute la seule possible. Elle a rempli sa mission historique : elle a sauvé la dictature du prolétariat dans un pays ruiné et arriéré. Il est indiscutable qu'elle s'est peu à peu perfectionnée. Pendant notre première année de plein pouvoir (l.Vlll.1918-l.VIII. 1919), l’État a collecté 110 millions de pouds de blé; dans la seconde, 220; dans la troisième, plus de 285 millions.

    Aujourd'hui, forts de l'expérience acquise, nous nous proposons d'obtenir et comptons collecter 400 millions de pouds (l'impôt en nature étant de 240 millions de pouds). Seule la possession effective de stocks suffisants permettra à l’État ouvrier de se tenir fermement sur ses jambes, économiquement parlant, d'assurer le relèvement, lent mais incessant, de la grosse industrie, et de mettre sur pied un système financier adéquat.

  17. LA BASE MATÉRIELLE DU SOCIALISME ET LE PLAN D'ÉLECTRIFICATION DE LA RUSSIE
  18. La base matérielle du socialisme ne peut être que la grande industrie mécanique, capable de réorganiser l'agriculture, elle aussi. Mais on ne saurait se borner à ce principe général. Il doit être concrétisé. La grande industrie au niveau de la technique moderne et capable de réorganiser l'agriculture, c'est l'électrification de tout le pays. Nous devions mettre au point scientifiquement le plan d'électrification de la R.S.F.S.R.; nous l'avons fait. Ces travaux, auxquels ont pris part plus de 200 savants, ingénieurs et agronomes parmi les meilleurs de Russie, sont terminés et exposés dans un ouvrage volumineux et approuvés, dans leurs grandes lignes, par le Vlll° Congrès des Soviets de Russie, en décembre 1920. A l'heure actuelle, la convocation d'un Congrès national des électriciens a été décidée; il se réunira en août 1921 et examinera de près cet ouvrage, qui sera alors définitivement approuvé par l’État. Les travaux de la première tranche sont échelonnés sur dix ans; ils nécessiteront près de 370 millions de journées de travail.

    En 1918, nous avons construit 8 centrales électriques (4 757 kW); en 1919, ce chiffre s'est élevé à 36 (1 648 kW) et, en 1920, à 100 (8 699 kW).

    Si modeste que soit ce début pour notre immense pays, le travail n'en est pas moins amorcé, il a pris son départ et avance de mieux en mieux. Après la guerre impérialiste, maintenant qu'un million de prisonniers ont connu la technique moderne en Allemagne, après l'expérience de trois années de guerre civile, dure, mais tonifiante, le paysan russe n'est plus ce qu'il était autrefois. Chaque mois qui passe lui montre avec toujours plus de netteté et d'évidence que seule la direction du prolétariat peut affranchir de l'esclavage capitaliste la masse des petits cultivateurs et les amener au socialisme.

  19. LE RÔLE DE LA “ DÉMOCRATIE PURE ” DE LA Il° INTERNATIONALE ET DE L'INTERNATIONALE II 1/2, DES SOCIALISTES RÊVOLUTIONNAIRES ET DES MENCHEVIKS, ALLIES DU CAPITAL
  20. Loin de marquer la cessation de la lutte de classe, la dictature du prolétariat en est la continuation sous une forme nouvelle et par des moyens nouveaux. Cette dictature est nécessaire aussi longtemps que les classes sociales subsistent, aussi longtemps que la bourgeoisie renversée dans un seul pays décuple ses attaques contre le socialisme à l'échelle internationale. La classe des petits cultivateurs est forcément sujette à de nombreuses oscillations pendant la période transitoire. Les difficultés de cet état de transition, l'influence de la bourgeoisie provoquent inévitablement, de temps à autre, des hésitations dans l'état d'esprit de cette masse. Le prolétariat, affaibli et jusqu'à un certain point déclassé par la destruction de sa base vitale, la grande industrie mécanique, est chargé d'une mission historique très difficile, en même temps que sublime : tenir bon en dépit de ces oscillations et mener à bien son œuvre d'affranchissement du travail du joug capitaliste.

    Politiquement, les flottements de la petite bourgeoisie, se traduisent par la politique des partis démocratiques petits bourgeois, c'est à dire des partis affiliés à la II° Internationale et à l'Internationale II 1/2, tels que les partis “ socialiste révolutionnaire ” et menchévique de Russie. Pratiquement, ces formations, qui possèdent maintenant à l'étranger leurs états majors et leurs journaux, font bloc avec toute la contre révolution bourgeoise et la servent fidèlement.

    Les chefs avisés de la grande bourgeoisie russe avec en tête Milioukov. chef du parti des “ cadets ” (“ constitutionnels démocrates ”), ont apprécié en termes parfaitement clairs, nets et précis, le rôle de la démocratie petite-bourgeoise, c'est à dire des socialistes-révolutionnaires et des menchéviks. A l'occasion de l'émeute de Cronstadt, où l'on a vu les menchéviks, les socialistes révolutionnaires et les gardes blancs conjuguer leurs efforts, Milioukov s'est prononcé pour le mot d'ordre : “ Les Soviets sans les bolchéviks. ” En développant cette idée, il écrivait : “ Honneur et place ” aux socialistes révolutionnaires et aux menchéviks (Pravda, n° 64, 1921, citation empruntée aux Poslédnié Novosti [2] de Paris), car c'est à eux qu'incombe la mission d'assurer le premier déplacement du pouvoir détenu par les bolchéviks. Milioukov, chef de la grande bourgeoisie, tient parfaitement compte des enseignements de toutes les révolutions, lesquelles ont montré que la démocratie petite bourgeoise est incapable de garder le pouvoir, qu'elle n'a jamais servi qu'à masquer la dictature de la bourgeoisie, qu'elle n'a jamais été qu'un échelon conduisant au pouvoir absolu de la bourgeoisie.

    La révolution prolétarienne en Russie confirme une fois de plus l'expérience de 1789 1794 et de 1848 1849; elle confirme les paroles de Fr. Engels qui, dans une lettre à Bebel, écrivait le 11 décembre 1884.

    “ ... La démocratie pure acquierra au moment de la révolution, pour un bref délai, une importance temporaire... comme dernière ancre de salut de toute l'économie bourgeoise, et même féodale. C'est ainsi qu'on 1848 toute la masse bureaucratique féodale a soutenu, de mars à septembre, les libéraux, afin de tenir dans l'obéissance les masses révolutionnaires... En tout cas, pendant la crise et au lendemain de celle ci, notre unique adversaire sera toute la masse réactionnaire groupée autour de la démocratie pure; et c'est ce que l'on ne doit, à mon avis, négliger en aucun cas ” (publié en russe dans le journal Kommounistitcheski Troud [3], 1921, n° 360 du 9 juin 1921, article du camarade V. Adoratski : “ Marx et Engels à propos de la démocratie ”. En allemand, dans le livre de Friedrich Engels : Testament politique, Berlin 1920, n° 12. (Bibliothèque Internationale de la jeunesse, page 19.)

Moscou, au Kremlin, 13 juin 1921.


Notes

[1] Le 13 avril 1919, les troupes anglaises réprimèrent un meeting dans la ville d’Amritsar (Inde). Il y eut 400 morts et 1200 blessés, dont des femmes et des enfants. Cet épisode va radicaliser l’opposition au colonialisme britannique en Inde.

[2] Poslédnié Novosti : quotidien de l’émigration blanche publié à Paris d’avril 11920 à juillet 1940. Son rédacteur en chef était le dirigeant cadet Milioukov.

[3] Kommounistitcheski Troud : quotidien, organde du Comité de Moscou du P.C. (b)R. et du Soviet. Parût à partir du 18 mars 1920.


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