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Supposons que le capital social ait comme composition moyenne 80 c + 20 v , et donne 20 % de profit. Le taux de la plus-value est donc de 100 %. Nous savons qu'une hausse générale des salaires, toutes les autres circonstances restant les mêmes, provoque une baisse du taux de la plus-value, et que pour le capital moyen le profit et la plus-value ont la même valeur. Admettons que les salaires haussent de 25 %. La quantité de travail qui était payée 20 précédemment, coûte, maintenant 25, et, au lieu de notre valeur de rotation 80 c + 20 v + 20 p , nous avons 80 c + 25 v + 15 p . Le travail mis en œuvre par le capital variable continue à produire 40. Si v s'élève de 20 à 25, il ne reste pour pl ou p que 15, et le taux du profit moyen tombe à 15/105 = 14 2/7 %. Le coût de production des marchandises ne sera pas modifié, car pour le capital moyen ce coût est égal à la valeur. La hausse du salaire a donc entraîné une réduction du profit, mais n'a apporté aucune modification à la valeur, ni au prix des marchandises.Supposons que le capital social ait comme composition moyenne 80 c + 20 v , et donne 20 % de profit. Le taux de la plus-value est donc de 100 %. Nous savons qu'une hausse générale des salaires, toutes les autres circonstances restant les mêmes, provoque une baisse du taux de la plus-value, et que pour le capital moyen le profit et la plus-value ont la même valeur. Admettons que les salaires haussent de 25 %. La quantité de travail qui était payée 20 précédemment, coûte, maintenant 25, et, au lieu de notre valeur de rotation 80 c + 20 v + 20 p , nous avons 80 c + 25 v + 15 p . Le travail mis en œuvre par le capital variable continue à produire 40. Si v s'élève de 20 à 25, il ne reste pour pl ou p que 15, et le taux du profit moyen tombe à 15/105 = 14 2/7 %. Le coût de production des marchandises ne sera pas modifié, car pour le capital moyen ce coût est égal à la valeur. La hausse du salaire a donc entraîné une réduction du profit, mais n'a apporté aucune modification à la valeur, ni au prix des marchandises.
Lorsque le profit moyen était de 20 %, le coût de production des marchandises produites dans une période de rotation était égal à lent- prix de revient plus un profit de 20 % sur ce prix de revient, c'est-à-dire égal à k + kp' = k + 20 k / 100. Dans cette expression, k est une grandeur variable selon la valeur des moyens de production et l'usure du capital fixe. Lorsque survient la hausse des salaires, le coût de production devient k + (14 2/7) * k / 100. Lorsque le profit moyen était de 20 %, le coût de production des marchandises produites dans une période de rotation était égal à lent- prix de revient plus un profit de 20 % sur ce prix de revient, c'est-à-dire égal à k + kp' = k + 20 k / 100. Dans cette expression, k est une grandeur variable selon la valeur des moyens de production et l'usure du capital fixe. Lorsque survient la hausse des salaires, le coût de production devient k + (14 2/7) * k / 100.
Considérons maintenant un capital 50 c + 50 v , ayant une composition inférieure à la composition (80 c + 20 v ) que nous avons attribuée au capital moyen (lequel, après la hausse des salaires, a eu la composition 76 4/21 c + 23 17/21 v ). Supposons, dans un but de simplification, que le capital fixe soit usé entièrement à la fin de chaque année et que le temps de rotation soit le même que dans notre premier exemple, avant la hausse des salaires. Le coût de production du produit annuel est donc de 50 c + 50 v + 20 p = 120. Une hausse des salaires de 25 % exigera, pour la même quantité de travail, un capital variable de 62 ½ au lieu de 50, et si le produit annuel continue à être vendu au même prix (120) qu'avant la hausse, ce prix aura pour expression 50 c + 62 ½ v + 7 ½ p, d'où un taux du profit de 6 ⅔ %. Mais le nouveau taux moyen du profit est de 14 2/7 %, et puisque nous avons admis que toutes les autres circonstances restent égales, notre capital de 50 c + 62 ½ v 16 ¼ p = 128 7/12 devra également réaliser ce profit. Or un capital de 112 ½ donne, lorsque le taux du profit est de 14 2/7 %, un profit de 16 1/12, en chiffres ronds. Le coût de production des marchandises produites dans ces conditions doit donc être de 50 c + 62 ½ v + 16 1/14 p =128 7/ 12, de sorte qu'une hausse des salaires de 25 % a comme conséquence de faire monter le prix de la marchandise de 120 à 128 7/12, c'est-à-dire de plus de 7 %.Considérons maintenant un capital 50 c + 50 v , ayant une composition inférieure à la composition (80 c + 20 v ) que nous avons attribuée au capital moyen (lequel, après la hausse des salaires, a eu la composition 76 4/21 c + 23 17/21 v ). Supposons, dans un but de simplification, que le capital fixe soit usé entièrement à la fin de chaque année et que le temps de rotation soit le même que dans notre premier exemple, avant la hausse des salaires. Le coût de production du produit annuel est donc de 50 c + 50 v + 20 p = 120. Une hausse des salaires de 25 % exigera, pour la même quantité de travail, un capital variable de 62 ½ au lieu de 50, et si le produit annuel continue à être vendu au même prix (120) qu'avant la hausse, ce prix aura pour expression 50 c + 62 ½ v + 7 ½ p, d'où un taux du profit de 6 ⅔ %. Mais le nouveau taux moyen du profit est de 14 2/7 %, et puisque nous avons admis que toutes les autres circonstances restent égales, notre capital de 50 c + 62 ½ v 16 ¼ p = 128 7/12 devra également réaliser ce profit. Or un capital de 112 ½ donne, lorsque le taux du profit est de 14 2/7 %, un profit de 16 1/12, en chiffres ronds. Le coût de production des marchandises produites dans ces conditions doit donc être de 50 c + 62 ½ v + 16 1/14 p =128 7/ 12, de sorte qu'une hausse des salaires de 25 % a comme conséquence de faire monter le prix de la marchandise de 120 à 128 7/12, c'est-à-dire de plus de 7 %.
Considérons enfin une branche de production de composition supérieure à celle du capital moyen, soit 92 c + 8 v , donnant également un profit moyen de 20 et un coût de production de 120 (nous supposons, comme dans l'exemple précédent, que le capital fixe passe tout entier dans le procluit d'une année et que le temps de rotation soit le même que dans le premier cas). Lorsque surviendra une hausse des salaires de 25 %, le capital variable, pour la même quantité de travail, s'élèvera de 8 à 10 et le prix de revient passera de 100 à 102. Par contre, le taux moyen du profit tombera de 20 % à 14 2/7 %, Soit un profit de 14 4/7 (approximativement) pour le capital de 102. Le prix de vente du produit sera, donc k + kp' = 102 + 14 4/7 = 116 4 /7; d'où une baisse du coût de production de 120 à 116 4/7, soit de plus de 3 %.Considérons enfin une branche de production de composition supérieure à celle du capital moyen, soit 92 c + 8 v , donnant également un profit moyen de 20 et un coût de production de 120 (nous supposons, comme dans l'exemple précédent, que le capital fixe passe tout entier dans le procluit d'une année et que le temps de rotation soit le même que dans le premier cas). Lorsque surviendra une hausse des salaires de 25 %, le capital variable, pour la même quantité de travail, s'élèvera de 8 à 10 et le prix de revient passera de 100 à 102. Par contre, le taux moyen du profit tombera de 20 % à 14 2/7 %, Soit un profit de 14 4/7 (approximativement) pour le capital de 102. Le prix de vente du produit sera, donc k + kp' = 102 + 14 4/7 = 116 4 /7; d'où une baisse du coût de production de 120 à 116 4/7, soit de plus de 3 %.
Une hausse de 25 % des salaires entraîne donc les conséquences suivantes : Une hausse de 25 % des salaires entraîne donc les conséquences suivantes :
Le coût de production des marchandises produites par le capital moyen ne s'étant pas modifié et étant resté égal à la valeur du produit, la somme des coûts de production des produits de tous les capitaux reste également la même et est égale à la somme des valeurs produites par le capital total ; la hausse d'un côté et la baisse de l'autre se compensent quant on considère l'ensemble.Le coût de production des marchandises produites par le capital moyen ne s'étant pas modifié et étant resté égal à la valeur du produit, la somme des coûts de production des produits de tous les capitaux reste également la même et est égale à la somme des valeurs produites par le capital total ; la hausse d'un côté et la baisse de l'autre se compensent quant on considère l'ensemble.
Si le coût de production monte dans le deuxième exemple et tombe dans le troisième, ces effets opposés de la baisse du taux de la plus-value montrent qu'une hausse générale des salaires ne peut pas trouver sa compensation dans le prix, car dans le troisième cas la baisse du coût de production ne peut évidemment fournir aucune compensation pour éviter la diminution du profit, et celle-ci n'est pas empêchée non plus dans le deuxième, malgré la hausse du prix. Dans les deux cas, bien que le coût de production ait haussé d'un côté et baissé de l'autre, le profit est le même que celui du capital moyen, pour lequel le coût de production est resté constant, et la hausse des salaires a en pour effet de le réduire de 5 5/7, soit d'un peu plus de 25 %. Il en résulte que si le coût de production ne montait pas dans le deuxième exemple et ne tombait pas dans le troisième, le capital Il vendrait au-dessous et le capital III au-dessus du nouveau profit moyen. Il est évident que suivant que le travail absorbe 50, 25 ou 10 % d'un capital, une hausse des salaires doit avoir des effets très différents. L'élévation des coûts de production d'un côté, leur réduction de l'autre, selon que le capital est de composition supérieure ou inférieure à la moyenne, n'est réalisée que par leur adaptation au nouveau profit moyen.Si le coût de production monte dans le deuxième exemple et tombe dans le troisième, ces effets opposés de la baisse du taux de la plus-value montrent qu'une hausse générale des salaires ne peut pas trouver sa compensation dans le prix, car dans le troisième cas la baisse du coût de production ne peut évidemment fournir aucune compensation pour éviter la diminution du profit, et celle-ci n'est pas empêchée non plus dans le deuxième, malgré la hausse du prix. Dans les deux cas, bien que le coût de production ait haussé d'un côté et baissé de l'autre, le profit est le même que celui du capital moyen, pour lequel le coût de production est resté constant, et la hausse des salaires a en pour effet de le réduire de 5 5/7, soit d'un peu plus de 25 %. Il en résulte que si le coût de production ne montait pas dans le deuxième exemple et ne tombait pas dans le troisième, le capital Il vendrait au-dessous et le capital III au-dessus du nouveau profit moyen. Il est évident que suivant que le travail absorbe 50, 25 ou 10 % d'un capital, une hausse des salaires doit avoir des effets très différents. L'élévation des coûts de production d'un côté, leur réduction de l'autre, selon que le capital est de composition supérieure ou inférieure à la moyenne, n'est réalisée que par leur adaptation au nouveau profit moyen.
Pour déterminer l'influence d'une baisse de tous les salaires, suivie d'une hausse de tous les taux de profit et du faux moyen du profit, sur les prix de production des marchandises produites par des capitaux s'écartant de la composition moyenne, nous n'avons qu'à renverser le raisonnement précédent. (Cet aspect du problème n'a pas été examiné par Ricardo).Pour déterminer l'influence d'une baisse de tous les salaires, suivie d'une hausse de tous les taux de profit et du faux moyen du profit, sur les prix de production des marchandises produites par des capitaux s'écartant de la composition moyenne, nous n'avons qu'à renverser le raisonnement précédent. (Cet aspect du problème n'a pas été examiné par Ricardo).
Capital = 80 c + 20 v =100 ; taux de la plus-value = 100 % coût de production = valeur de la marchandise = 80 c + 20 v + 20 p = 120 ; taux du profit = 20 %. Si le salaire se réduit d'un quart, le même capital constant est mis en œuvre par 15 v au lieu de 20 v et la valeur de la marchandise est de 80 c + 15 v + 25 p = 120. Le quantum de travail accompli par v reste le même, mais la nouvelle valeur qu'il créé se partage autrement entre le capitaliste et les ouvriers. La plus-value s'augmente de 20 à 25 et son taux, qui était de 20/20, devient 25/15, c'est-à-dire passe de 100 % à. 166 2/3 %. Le profit d'un capital de 95 est maintenant de 25, ce qui correspond à un taux du profit de 26 6/19 % et la nouvelle composition centésimale du capital est 89 4/19 c + 15 15/19 v = 100..Capital = 80 c + 20 v =100 ; taux de la plus-value = 100 % coût de production = valeur de la marchandise = 80 c + 20 v + 20 p = 120 ; taux du profit = 20 %. Si le salaire se réduit d'un quart, le même capital constant est mis en œuvre par 15 v au lieu de 20 v et la valeur de la marchandise est de 80 c + 15 v + 25 p = 120. Le quantum de travail accompli par v reste le même, mais la nouvelle valeur qu'il créé se partage autrement entre le capitaliste et les ouvriers. La plus-value s'augmente de 20 à 25 et son taux, qui était de 20/20, devient 25/15, c'est-à-dire passe de 100 % à. 166 2/3 %. Le profit d'un capital de 95 est maintenant de 25, ce qui correspond à un taux du profit de 26 6/19 % et la nouvelle composition centésimale du capital est 89 4/19 c + 15 15/19 v = 100..
Le capital est d'abord de 50 c + 50 v . Le salaire étant réduit d'un quart, v tombe à 37 ½ et le capital total a pour expression 50 c + 37 ½ v = 87 ½. Le taux du profit étant maintenant de 26 6/19 %, nous avons 100 : 26 6 /19 = 87 ½ : 23 1/38. Les marchandises qui coûtaient précédemment 120, coûtent maintenant 87 ½ + 23 1/38 = 110 10/19, soit environ 10 % en moins.Le capital est d'abord de 50 c + 50 v . Le salaire étant réduit d'un quart, v tombe à 37 ½ et le capital total a pour expression 50 c + 37 ½ v = 87 ½. Le taux du profit étant maintenant de 26 6/19 %, nous avons 100 : 26 6 /19 = 87 ½ : 23 1/38. Les marchandises qui coûtaient précédemment 120, coûtent maintenant 87 ½ + 23 1/38 = 110 10/19, soit environ 10 % en moins.
Capital originaire : 92 c + 8 v . Une réduction du salaire d'un quart ramène 8 à 6v et le capital total à 98. D'où : 100 : 26 6/19 = 98 : 25 15/19. Le coût de production, qui était d'abord de 120, est maintenant de 98 + 25 15/19 = 123 15/.19, soit une augmentation de près de 4 %.Capital originaire : 92 c + 8 v . Une réduction du salaire d'un quart ramène 8 à 6v et le capital total à 98. D'où : 100 : 26 6/19 = 98 : 25 15/19. Le coût de production, qui était d'abord de 120, est maintenant de 98 + 25 15/19 = 123 15/.19, soit une augmentation de près de 4 %.
La baisse générale des salaires a donc pour conséquences une augmentation générale de la plus-value et, par suite, la hausse du taux de la plus-value, et si les autres circonstances restent les mêmes, la hausse du taux du profit (mais dans une proportion différente). Elle entraîne également la diminution du coût de production pour les capitaux de composition inférieure et son augmentation pour les capitaux de composition supérieure, c'est-à-dire le résultat inverse d'une hausse générale des salaires [1] . Dans les deux cas - hausse et baisse des salaires - nous avons admis que la journée de travail ainsi que les prix des subsistances nécessaires restent invariables. Le cas de la baisse des salaires suppose donc, ou que des salaires s'élevant au-dessus du prix normal du travail aient été réduits, ou que des salaires aient été ramenés sous ce niveau. Nous examinerons plus loin (en partie dans la partie traitant de la rente foncière) comment les choses se modifient lorsque la variation des salaires résulte d'une variation des valeurs et, par conséquent, des coûts de production des marchandises consommées habituellement par les ouvriers. Remarquons cependant une fois Pour toutes que si la variation des salaires provient d'une variation des valeurs des subsistances indispensables, les modifications que nous avons envisagées plus haut ne peuvent se produire que pour les marchandises dont les variations de prix font varier le capital variable et qui sont en même temps des éléments du capital constant (qui, par conséquent, n'agissent pas exclusivement sur les salaires).La baisse générale des salaires a donc pour conséquences une augmentation générale de la plus-value et, par suite, la hausse du taux de la plus-value, et si les autres circonstances restent les mêmes, la hausse du taux du profit (mais dans une proportion différente). Elle entraîne également la diminution du coût de production pour les capitaux de composition inférieure et son augmentation pour les capitaux de composition supérieure, c'est-à-dire le résultat inverse d'une hausse générale des salaires [2] . Dans les deux cas - hausse et baisse des salaires - nous avons admis que la journée de travail ainsi que les prix des subsistances nécessaires restent invariables. Le cas de la baisse des salaires suppose donc, ou que des salaires s'élevant au-dessus du prix normal du travail aient été réduits, ou que des salaires aient été ramenés sous ce niveau. Nous examinerons plus loin (en partie dans la partie traitant de la rente foncière) comment les choses se modifient lorsque la variation des salaires résulte d'une variation des valeurs et, par conséquent, des coûts de production des marchandises consommées habituellement par les ouvriers. Remarquons cependant une fois Pour toutes que si la variation des salaires provient d'une variation des valeurs des subsistances indispensables, les modifications que nous avons envisagées plus haut ne peuvent se produire que pour les marchandises dont les variations de prix font varier le capital variable et qui sont en même temps des éléments du capital constant (qui, par conséquent, n'agissent pas exclusivement sur les salaires).
Dans tout ce chapitre, nous avons admis l'existence d'un taux général du profit et, par conséquent, la transformation des valeurs en coûts de production -, nous n'avons donc eu à discuter que l'influence d'une hausse on d'une baisse générale des salaires sur des coûts de production admis d'avance. Mais cette question est d'importance très secondaire à côté des autres que nous avons passées en revue, et c'est cependant la seule qui ait été examinée par Ricardo, et encore, très incomplètement, ainsi qu'on le verra plus loin.Dans tout ce chapitre, nous avons admis l'existence d'un taux général du profit et, par conséquent, la transformation des valeurs en coûts de production -, nous n'avons donc eu à discuter que l'influence d'une hausse on d'une baisse générale des salaires sur des coûts de production admis d'avance. Mais cette question est d'importance très secondaire à côté des autres que nous avons passées en revue, et c'est cependant la seule qui ait été examinée par Ricardo, et encore, très incomplètement, ainsi qu'on le verra plus loin.
Notes
[1]
Il est très singulier que Ricardo (qui évidemment raisonne autrement que nous puisqu'il n'a pas vu que les valeurs se ramènent
aux coûts de production) n'a pas examiné cette hypothèse, alors qu'il a considéré le premier cas, la hausse des salaires et
son influence sur les coûts de production. Et naturellement le servum pecus imitatorum
(troupeau servile des imitateurs) n'est pas allé plus loin que lui et n'a pas pensé un instant à faire cette application
si naturelle et, on peut dire, toute logique.
[2]
Il est très singulier que Ricardo (qui évidemment raisonne autrement que nous puisqu'il n'a pas vu que les valeurs se ramènent
aux coûts de production) n'a pas examiné cette hypothèse, alors qu'il a considéré le premier cas, la hausse des salaires et
son influence sur les coûts de production. Et naturellement le servum pecus imitatorum
(troupeau servile des imitateurs) n'est pas allé plus loin que lui et n'a pas pensé un instant à faire cette application
si naturelle et, on peut dire, toute logique.
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