1914 |
"On ne peut pas comprendre totalement « le Capital » de Marx et en particulier son chapitre I sans avoir beaucoup étudié et sans avoir compris toute la Logique de Hegel." |
Résumé de la Science de la logique de Hegel
Bern : Log. I. 175
Hegels Werke1
Bd. I. Philosophische Abhandlungen2
II. Phénoménologie de l'esprit
III-V. Science de la logique
VI—VII. (1 & 2) Encyclopédie
VIII. Philosophie du Droit
IX. Philosophie de l'histoire
X. (3 parties) Esthétique
XI—XII. Histoire de la religion
XIII —XV. Histoire de la philosophie
XVI—XVII. Mélanges
XVIII. Propédeutique philosophique
XIX. (1 & 2) Lettres de Hegel et à Hegel
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Titre complet des Œuvres de G. W. Fr. Hegel3 |
Œuvres de G. W. Fr. Hegel tome III (BERLIN, 1833) (468 p.) « SCIENCE DE LA LOGIQUE »4 1re partie. Logique objective. Livre I. Théorie de l'Etre. |
« Edition complète par un cercle d'amis du défunt : Marheineke, Schulze, Gans, Henning, Hotho, Michelet, Förster. » |
(Berne: Log. I. 175)
PRÉFACE À LA PREMIÈRE ÉDITION
Tome III, p. 55 — remarque pénétrante sur la logique : c'est un « préjugé » qu'elle « apprenne à penser » (comme la physiologie « apprendrait à digérer » ? ?).
...« la science de la logique, qui constitue la véritable métaphysique, c'est-à-dire la pure philosophie spéculative »... (6).
...« La philosophie ne peut pas emprunter sa méthode à une science subordonnée comme les mathématiques »...(6-7).
« Mais cela ne peut être que la nature du contenu qui se meut dans le connaître scientifique, cette réflexion propre du contenu étant en même temps ce qui pose et produit d'abord elle-même sa détermination. »
(Le mouvement de la connaissance scientifique, voilà le fond).
« L'entendement (Verstand) détermine » (bestimmt) ; la raison (Vernunft) nie, elle est dialectique, parce qu'elle résout dans le néant ( « in Nichts auflöst ») les déterminations de l'entendement. L'union des deux : « la raison qui se fait entendement ou l'entendement qui se fait raison » = le positif.
Négation du « simple »... « mouvement intellectuel »... (7).
« C'est seulement sur cette route qui se construit soi-même que la philosophie est capable d'être science objective, démontrée » (7—8).
(« La route qui se construit soi-même » = la route (à mon avis là est le clou) de la connaissance, de l'intellection réelles, du mouvement du non-savoir au savoir6.)
Caractéristique ! |
Le mouvement de la conscience « comme le développement de toute vie naturelle et spirituelle » repose sur la « nature des essentialités pures qui forment le contenu de la logique » (Natur der reinen Wesenheiten). |
A renverser: la logique et la théorie de la connaissance doivent être déduites du « développement de toute la vie naturelle et spirituelle ».
Jusque-là : préface à la 1re édition.
PRÉFACE À LA DEUXIÈME ÉDITION
...« Pour présenter le royaume de la pensée philosophiquement, c'est-à-dire dans sa propre (NB) activité immanente, ou, ce qui est la même chose, dans son développement nécessaire » (NB) ... (10). |
remarquable ! |
« Les formes de pensée bien connues » — point de départ important, « die leblosen Knochen eiries Skeletts »7 (11).
Il ne faut pas des leblose Knochen, mais de la vie vivante.
Liaison de la pensée et de la langue (à ce propos la langue chinoise et son manque d'évolution : 11), formation des substantifs et des verbes (11). En allemand, les mots ont parfois des « significations opposées » (12) (non seulement « différentes » mais bien opposées) — « une joie pour la pensée »... |
Histoire de la pensée = histoire de la langue ?? |
Le concept de force en physique — et de polarité (« les termes de la différence sont inséparablement (italiques de Hegel) unis »). Le passage de la force à la polarité est le passage à des « Denkverhältnisse8 plus élevés » (12).
la nature et « das Geistige »9 |
[NB encore p. 11... « Mais si l'on oppose au spirituel la nature en général, en tant que le physique, il faudrait dire que la logique constitue plutôt le surnaturel »...] |
Les formes logiques Allbekanntes sind10, mais... « was bekannt ist, darum noch nicht erkannt »11.
« Progrès infini » — « formes du penser » « libérées » de la matière (von dem Stoffe), des représentations, des désirs, etc., dégagement de l'universel (Platon, Aristote) : le commencement de la connaissance...
« Presque toutes les nécessités de la vie et les choses qui intéressent son bien-être et son agrément avaient reçu satisfaction... », dit Aristote, quand « les premiers philosophes se livrèrent à la philosophie »12 (13—14) ; il disait aussi : l'Egypte, berceau des arts mathématiques, car on y laissait de grands loisirs à la caste sacerdotale13 (14). S'occuper des « pensées pures », suppose « un long chemin que l'esprit humain doit avoir parcouru », Dans une telle pensée
les intérêts « moteurs de la vie des peuples » |
« se taisent les intérêts qui meuvent la vie des peuples et des individus » (14). |
Les catégories de la logique sont des Abbreviaturen14 (« epitomiert »15 dans un autre passage) de la « multitude infinie » des « singularités de l'existence et de l'activité extérieures ». A leur tour ces catégories dienen16 les hommes dans la pratique (« dans l'exploitation par l'esprit du contenu vivant, dans la création et l'échange des idées »...)
rapports de la pensée et des intérêts et pulsions... |
« Pour ce qui est de nos sensations, pulsions, intérêts, nous ne disons pas volontiers qu'ils nous servent, mais ils valent comme des forces et des puissances indépendantes, de sorte que nous sommes cela même... » (15). |
On ne peut pas dire non plus des formes du penser (Denkformen) qu'elles nous servent, parce qu'elles traversent « toutes nos représentations » (16), elles sont « l'universel en tant que tel ».
Objectivisme : les catégories de la pensée ne sont pas un formulaire de l'homme, mais l'expression des lois auxquelles obéissent tant la nature que l'homme — cf. plus loin l'opposition.
— « de la pensée subjective » et « du concept objectif des choses ». Nous ne pouvons « être en dehors de la nature des choses » (16).
Et la remarque contre la « philosophie critique » (17). Pour elle, les rapports entre les « trois termes » (nous, la pensée, les choses) sont tels que nous mettons la pensée « au milieu », entre les choses et nous, et que ce milieu nous « sépare » (abschliesst) d'elles « au lieu de nous réunir » (zusammenschliessen) à elles. Hegel dit qu'il faut répondre à cela par cette « simple remarque » que « les choses qui sont censées se trouver au-delà (jenseits) de nos idées, sont elles-mêmes des choses pensées (Gedankendinge) » ... et que « la prétendue chose en soi n'est qu'ein Gedankending der leeren Abstraktion »17. |
contre le kantisme |
A mon avis, voici le fond de cette argumentation : (1) chez Kant la connaissance divise (sépare) la nature et l'homme ; en fait, elle les unit ; (2) chez Kant, l' « abstraction vide » de la chose en soi, au lieu du Gang, de la Bewegung18 vivante de plus en plus profonde de notre connaissance des choses.
Chez Kant, la Ding an sich19 est une abstraction vide alors que Hegel exige des abstractions correspondant der Sache20 : « le concept objectif des choses constitue leur nature même », correspondant — pour parler en matérialiste — à l'approfondissement réel de notre connaissance du monde.
Il n'est pas vrai que les Denkformen soient seulement des « Mittel », « zum Gebrauch »21.
NB |
Il n'est pas vrai non plus qu'elles soient des « äussere Formen22 », « Formen, die nur an dem Gehalt, nicht der Gehalt selbst sein » (des formes qui soient attachées au contenu et non le contenu lui-même) (17)... |
Hegel, quant à lui, exige une logique dont les formes soient des gehaltvolle Formen23, des formes au contenu réel, vivant, des formes inséparablement unies au contenu.
Et.Hegel attire l'attention sur les « idées de toutes les choses de la nature et de l'esprit », sur le « contenu substantiel »...
— « Porter à la conscience cette nature logique qui est l'âme de l'esprit, qui l'impulse et l'agit, telle est la tâche » (18).
La logique est la théorie non des formes extérieures de la pensée, mais des lois de développement de « toutes les choses_matérielles, naturelles et spirituelles » — c'est-à-dire des lois de développement de tout le contenu concret du monde et de la connaissance de celui-ci, c'est-à-dire le bilan, la somme, la conclusion de l'histoire de la connaissance du monde.
« Le faire instinctif » (instinktartiges Tun) « se fragmente en une matière infiniment multiple ». Par contre, « le faire intelligent et libre » détache « le contenu de ce qui impulse » (den Inhalt des Treibenden) et le porte de « son unité immédiate avec le sujet à l'objectivité devant lui » (devant le sujet).
« Dans ce réseau se forment ici et là des nœuds plus solides qui sont les points d'appui et les repères de sa » [de l'esprit ou du sujet] « vie et de sa conscience »...— (18).
Comment entendre ceci ?
Devant l'homme il y a le réseau des phénomènes naturels. L.'homme instinctif, le sauvage, ne se détache pas de la nature. L'homme conscient s'en détache, les catégories sont les échelons de ce détachement, c'est-à-dire de la connaissance du monde, elles sont des points nodaux dans le réseau qui aident à le connaître et à se l'approprier.
« La vérité est infinie » — sa finitude est sa négation, « sa fin ». Les formes (Denkformen), si nous les considérons en tant que formes « différentes du contenu et seulement extérieures à lui », sont incapables d'embrasser la vérité. Le vide de ces formes [de la logique formelle] les rend « méprisables »... (19) et « dérisoires » (20). La loi d'identité, A=A, est vide, « unerträglich »24 (19).
Il est injuste d'oublier que ces catégories « ont leur champ dans la connaissance où elles doivent nécessairement valoir »... Mais en tant que « formes indifférentes », elles peuvent être des « moyens d'erreur et de sophistique », non de vérité.
Ce n'est pas seulement la « forme extérieure », mais aussi « der Inhalt »25 qui est à faire entrer dans la « considération par la pensée » (20).
NB |
« Avec cette introduction du contenu dans la considération logique », ce ne sont plus les Dinge qui sont en position d'objets mais die Sache, der Begriff der Dinge26. [non les choses, mais les lois de leur mouvement, d'une manière matérialiste] |
NB |
↑
↓
... « le Logos, la raison de ce qui est »... (21).
Et p. 22 au début, l'objet de la logique est défini en ces termes :
« développement » de la pensée dans sa nécessité |
...« Entwicklung des Denkens seiner Notwendigkeit ». |
Il faut déduire les catégories (et non les prendre arbitrairement ou mécaniquement) (non pas « dire », non pas « affirmer », mais démontrer (24) en partant des plus simples, des plus fondamentales (être, néant, devenir (das Wer-den)) (pour ne pas en prendre d'autres) — ici, en elles « tout le développement est inclus dans ce germe » (23).
INTRODUCTION : CONCEPT UNIVERSEL DE LA LOGIQUE
On entend d'habitude par logique en tant que « science de la pensée », la « simple forme de la connaissance » (27). Hegel réfute ce point de vue. Contre la Ding an sich27, « quelque chose de purement et simplement au-delà de la pensée » (29).
Les formes de la pensée n'auraient « aucune application aux choses en soi». Ungereimt: wahre Erkenntnis28, qui ne connaît pas la chose en soi. Mais le Verstand29 n'est-il pas aussi chose en soi ? (31).
« L'idéalisme transcendantal soutenu d'une manière plus conséquente a reconnu la nullité du spectre de la chose en soi que la philosophie critique avait laissé subsister ; cette ombre abstraite, séparée de tout contenu, il a eu pour but de parachever sa destruction. Cette philosophie » (Fichte ?) « marquait aussi le commencement d'une tentative de permettre à la raison de produire ses déterminations à partir d'elle-même. Mais la position subjective de cette tentative ne lui permit pas de parvenir à son accomplissement » (32).
Les formes logiques sont des tote Formen30, car on ne les considère pas comme une « unité organique » (33), comme « leur unité concrète vivante » (ibid.).
Dans la Phénoménologie de l'Esprit , j'ai décrit la « conscience dans son mouvement jusqu'au savoir absolu à partir de la première contradiction (Gegensatz) immédiate entre elle-même et l'objet (34). Ce chemin traverse toutes les formes du rapport de la conscience à l'objet »...
« En tant que science, la vérité est la pure conscience de soi dans son autodéveloppement »... « la pensée objective »... « le concept en tant que tel étant en soi et pour soi » (35) (36 : des histoires de curé, Dieu, le règne de la vérité, etc., etc.)
37 : |
Kant donna une
« signification essentiellement subjective » aux «
déterminations logiques ». Mais les « déterminations du
penser » ont « une valeur et une existence
objectives ». |
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39 |
— La vieille logique formelle est comme ce jeu d'enfants qui consiste à réunir les morceaux découpés d'une image (in Verachtung gekommen32 (38)). |
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40 |
La méthode de la philosophie doit être la sienne propre (non celle des mathématiques, contra Spinoza, Wolff, und Andere33). |
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NB |
40—41 : |
« Car la méthode est la conscience de la forme de l'automouvement intérieur de son contenu », |
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puis toute la page 41 bonne explication de la dialectique. « es isb-der Inhalt in sich, die Dialektik die er an ihm selbst hat, welche ihn fortbewegt » (42). « Ce qui meut vers l'avant un domaine donné de phénomènes, c'est le contenu même de ce domaine, la dialectique qu'il (ce contenu) a en (an) lui-même » (c'est-à-dire la dialectique de son mouvement propre). |
« Le négatif est tout autant positif » (41) — la négation est un déterminé, possède un contenu déterminé, les contradictions internes amènent le remplacement du contenu ancien par un contenu nouveau, plus élevé.
Dans l'ancienne logique il n'y a pas de passage, pas de développement (des concepts et de la pensée), |
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il n'y a pas de « liaison interne, nécessaire » (43) de toutes les parties ni « Übergang »34 des unes dans les autres. |
NB |
Et Hegel pose deux exigences fondamentales :
«La nécessité de la liaison »
et
« la genèse immanente des différences ».
Très important ! Voici ce que cela signifie à mon avis :
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Défauts de la dialectique platonicienne dans le Parménide35 :
« On considère généralement la dialectique comme un faire extérieur et négatif, qui n'appartient pas à la chose même, qui a son fondement dans la pure vanité comme passion subjective d'ébranler et de dissoudre ce qui est ferme et vrai ou du moins qui ne conduit à rien qu'à la vanité de l'objet traité dialectiquement » (43).
44 — Le grand mérite de Kant est d'avoir ôté à la dialectique « den Schein von Willkür »36.
Deux choses importantes :
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(NB : Pas clair, y revenir !) |
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N'est-ce pas l'idée que l'apparence aussi est objective, car il y a en
elle un des aspects du monde objectif ? Non seulement
le Wesen40,
mais aussi le Schein41
est objectif. La différence entre le subjectif et l'objectif existe, MAIS
ELLE AUSSI A SES LIMITES.
Le dialectique =
= « saisir l'opposé dans son unité »...
subtil et profond ! |
45 La logique ressemble à la grammaire en ceci que pour le débutant c'est une chose, et pour celui qui connaît la langue (et des langues) et l'esprit de la langue, c'en est une autre. « Elle est une chose pour celui qui ne fait encore que l'aborder, elle et les sciences en général, c'en est une autre pour celui qui, venant des sciences, revient à elle. » |
Alors la logique donne « l'essence de cette richesse » (des Reichtums der Weltvorstellung42), « la nature intérieure de l'esprit et du monde »... (46).
cf. le Capital |
« Pas seulement abstraitement un universel, mais l'universel qui englobe en soi la richesse du particulier » (47). |
Formule magnifique : « Pas seulement abstraitement un universel, mais l'universel qui englobe en soi la richesse du particulier, de l'individuel, du singulier » (toute la richesse du particulier et du singulier !) ! ! Très bien43.
bonne comparaison (matérialiste) |
« — De même qu'une maxime morale, dans la bouche d'un jeune homme qui la comprend fort bien n'a pas la signification et l'extension qu'elle a dans l'esprit d'un homme ayant l'expérience de la vie, pour qui elle exprime toute la force du contenu qu'elle renferme. |
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De même le logique ne reçoit l'estimation de sa valeur que lorsqu'il est devenu le résultat de l'expérience des sciences ; il se présente alors à l'esprit comme la vérité universelle et non comme une connaissance |
« Résultat de l'expérience scientifique » NB |
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particulière, à côté d'une autre matière et d'autres réalités, mais comme l'essence de tout ce contenu» ... (47). |
(« Le fond ») « l'essence de tout ce contenu » |
« Le système de la logique est le royaume des ombres » (47) libéré de « toute concrétion sensible »...
(50) — ... « pas abstraite, morte, immobile, mais concrète »...
[Caractéristique ! l'esprit et l'essence de la dialectique !]
(52) Note... résultats de la philosophie de Kant... : « que la raison ne peut connaître aucun contenu vrai, et qu'en ce qui concerne la vérité absolue, on se trouve renvoyé à la foi »... |
Kant : limiter la « raison » et fortifier la foi44 |
(53). Encore une fois que Ding an sich= abstraction, produit de la pensée abstractrice.
Notes
1 Œuvres de Hegel.
2 Tome premier. Mémoires philosophiques.
3 Il s'agit de la première édition allemande des œuvres de Hegel ; les tomes 1 à 18 parurent en 1832-1845, et le tome 19 (tome supplémentaire) en deux parties en 1887. Lénine a recopié la table des matières de ces volumes sur la couverture du cahier intitulé « Hegel. Logique I ».
4 La Science de la logique (Wissenschaft der Logik) comprend trois livres parus à Nuremberg : le premier, la Théorie de l'être, au début de 1812, le deuxième, la Théorie de l'essence, en 1813, et le troisième, la Théorie du concept, en 1816. En 1831, Hegel commença à préparer une nouvelle édition, mais il n'eut le temps que de revoir le premier livre et d'écrire la préface (datée du 7 novembre 1831).
5 Hegel. Werke, Bd. III, Berlin, 1833.
6 Dans le manuscrit les mots « du non-savoir au savoir », sont barrés d'un trait horizontal, apparemment au lieu d'être soulignés.
7 Les os sans vie d'un squelette.
8 Rapports de pensée.
9 Le spirituel.
10 Bien connu de tous.
11 Ce qui est bien connu n'est pas encore connu pour autant.
12 Aristote, Métaphysique, Traduction J. Tricot, Paris, 1933, pp. 17—18.
13 Ibidem, A. 1, pp. 9-10.
14 Abréviations.
15 Epitomé.
16 Servent.
17 Un être de pensée de l'abstraction vide.
18 De la marche, du mouvement.
19 La chose en soi.
20 A la nature de la chose.
21 Que les formes de pensée soient des moyens, à la disposition.
22 Formes extérieures.
23 Formes pleines de contenu.
24 Insupportable.
25 Le contenu.
26 Plus les choses... mais la nature des choses, leur concept.
27 Chose en soi.
28 Inepte : une vraie connaissance.
29 Entendement.
30 Formes mortes.
31 Le discrédit.
32 Tombé dans le discrédit.
33 Et autres.
34 Passage.
35 Parménide, dialogue de Platon qui a pour titre le nom du principal représentant de l'école d'Elée. Platon y expose la dialectique idéaliste, appliquée ici à sa théorie des idées. Dans ses Leçons d'histoire de la philosophie (ce passage est relevé par Lénine : voir le présent tome, p. 288 (« « Leçons d'histoire de la philosophie » de Hegel »), Hegel, tout en qualifiant le dialogue de «chef-d'œuvre le plus célèbre de la dialectique platonicienne », note que dans le Parménide, la dialectique de Platon revêt encore un caractère plutôt négatif, dans la mesure où le philosophe parlant des contraires, ne souligne pas suffisamment leur unité.
36 L'apparence de l'arbitraire.
37 L'objectivité de l'apparence.
38 La nécessité de la contradiction.
39 Ame se mouvant elle-même.
40 Essence.
41 Apparence.
42 De la richesse de la représentation du monde.
43 En français dans le texte.
44 Il s'agit de la formule bien connue de Kant : « J'ai dû... limitant la connaissance, faire place à la foi »... Cette formule exprime le caractère contradictoire du système de Kant, son effort pour « concilier » les inconciliables : la foi et la connaissance, la religion et la science. Lénine écrit plus loin dans son résumé : « Kant rabaisse le savoir pour faire place nette à la foi » (voir le présent tome, p. 161).